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C'est la liste des mots clés qui ont amenés des visiteurs ici depuis juin 2013. On vient pour l'Inde, pour la carte et la beauté de Pondichéry. Erreur d'aiguillage, malheureusement Pondichéry je n'en parle que très peu même si l'endroit reste beau, dans mes souvenirs d'il y a bientôt 20 ans. Après Bombay, Goa, Madras, nous étions arrivés à Pondichéry. Des amoureux très amoureux (ce qui ne m'a pas empêché d'entamer une psychanalyse à mon retour en Europe quelques jours ou semaines plus tard ; un trop-plein de spleen et d'angoisse, malgré l'amour). Je me rappelle une soirée dans un restaurant français, celui du consulat ou de l'ambassade je crois. Nous étions heureux, le choc culturel encaissé, les épisodes de turista derrière nous, enfin acclimatés au pays, avec plein de sensations et d'images colorées dans la tête. J'avais croqué dans ma première baguette depuis 3 semaines. Bu un verre de vin rouge. Dégusté un plat en sauce. Je m'étais alors sentie pleinement, entièrement française ; c'est peut-être l'instant de ma vie où j'ai été le plus française. Ensuite, nous avions dormi dans un lit blanc, dans la paix et le silence de l'ashram. J'en garde un goût jamais démenti depuis lors pour les lits blancs, beiges, crèmes, à la limite taupe ou gris, des tons neutres et de préférence lumineux. Au matin, la lumière entrait à flots dans la chambre. Un intérieur dépouillé. Au-delà de la fenêtre, un jardin avec des palmiers. Plus loin, l'océan, le ressac. Derrière l'immeuble, le bruit des scooters et des interpellations en tamoul. C'est loin, Pondichéry. Si loin, si proche.
Pendant la période de juin 2013 à aujourd'hui, 62,9% des visiteurs n'ont fait qu'une seule visite sur le blog. Les 37,1% de visites restantes correspondent pour l'essentiel (31,8%) aux visites de deux personnes : les miennes, les plus nombreuses (16,8%) et celles d'un lecteur (15,0%) que je connais personnellement et qui est pour beaucoup dans la création de ce carnet de lectrice (bien qu'il pense le contraire). Je soupçonne également qu'une bonne partie des visiteurs restant sont d'autres moi-mêmes, car je reconnais mes destinations de voyage parmi les localisations géographiques.
Je vérifie ainsi empiriquement une théorie bien connue dans les mondes numériques : une très faible quantité de l'internet est vraiment fréquentée et lue. On l'estime généralement à moins de 1% de l'ensemble des contenus disponibles, parfois 0,5%. Cette partie fréquentée est celle où des auteurs interagissent entre eux dans des communautés, ou disposent d'une légitimité personnelle qu'ils reconvertissent sur internet. C'est celle qui est repérée par les moteurs de recherche. Le reste est constitué de petits espaces confidentiels qui n'intéressent que ceux qui les rédigent.
Cela me convient très bien. Je trouve même rassurant de savoir que je ne serai pas démasquée de sitôt.