Pas longtemps, mais j'ai hésité. Recevant ce soir un mail de mon blogueur, celui-là même à propos duquel j'avais créé ce blog un peu plus tôt dans la journée, car je m'inquiétais de n'avoir plus de nouvelles, je me suis interrogée un instant sur la question de savoir si je lui dirais, que j'avais écrit ça. Peut-être aurait-il été plus sage de ne pas afficher mon hystérie, afin de l'en protéger et de m'en protéger moi-même. Les patientes du docteur Charcot subissaient au XIXème siècle des internements et des expositions publiques pour des comportements qui étaient peut-être moins indécents que le mien aujourd'hui. Charcot d'ailleurs, ou ses acolytes, les photographiaient (le blogueur dont je parle photographie également). Il fallait me voir, cet après-midi, me ronger les ongles en me disant que cet ami avait disparu, que peut-être il était mort ou pire il m'avait abandonnée. N'importe quoi. Cela aurait fait une photo très dramatique.
Donc, je lui ai dit que j'avais écrit aujourd'hui. Il a lu (c'est lui qui met ces commentaires catastrophés un peu partout). Je laisse faire, même si je garde l'arme de destruction massive du blog entre mes mains. Oh mais.
Charcot, reviens!
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